Nous utilisons tous des serrures de porte au quotidien. Mais bien souvent les connaissances en la matière sont assez rudimentaires pour des utilisateurs lambda. Nous vous donnons ici les principales définitions des éléments constitutifs d’une serrure. Et en images s’il vous plaît !
Quoi de plus simple à utiliser qu’une serrure de porte. On tourne la clé ou le bouton, on actionne la poignée ou la tirette… suspense… la porte s’ouvre.
Et pourtant quand on y regarde de plus près les choses semblent un peu se complexifier. Par exemple, sauriez-vous citer 2 éléments constitutifs d’une serrure en-dehors de « la poignée » ou « du trou de la serrure » ? Petite précision : l’utilisation du mot « machin » (ou « tchitchou » pour nos amis du sud) ne compte pas. 😉
Si vous n’arrivez pas à citer d’autres éléments, rassurez-vous, c’est normal. Justement, votre serrurier de Seynod (Annecy) est là pour vous aider à y voir plus clair.
Sommaire
Le cylindre ou barillet est la pièce dans laquelle nous insérons une clé. En tournant la clé dans le rotor du cylindre nous verrouillons ou déverrouillons la serrure par le biais du pêne dormant.
Le remplacement d’un cylindre se réalise directement par le particulier ou par un serrurier professionnelle au besoin.
Partie intégrante du barillet, le panneton est la pièce qui entraîne le pêne dormant en tournant autour du stator (partie mobile du cylindre). La clef permet donc d’agir sur le panneton par rotation.
Le pêne dormant est la pièce métallique qui verrouille ou déverrouille votre serrure. En action de verrouillage, le pêne dormant vient s’engouffrer dans la gâche côté encadrement de la porte. En action de déverrouillage, le pêne dormant se rétracte dans la serrure.
Généralement situé au-dessus du pêne dormant, le demi-tour, aussi appelé bec de canne, permet de claquer une porte sans la verrouiller. Sans lui, une porte resterait entrebâillée à moins de recourir systématiquement au verrouillage par action de la clé. Ce qui serait plutôt contraignant…
La têtière est la plaque métallique qui vient se poser en finition de la serrure sur la tranche de la porte. Elle prévoit deux encarts vides pour laisser passer le demi-tour ainsi que le pêne dormant.
La gâche se situe sur l’encadrement de la porte en opposition à la têtière. Elle reçoit le pêne dormant lors du verrouillage de la serrure. Dans le cas d’une gâche électrique, il est possible de déverrouiller la serrure à distance.
Il s’agit tout simplement du bloc qui unifie le système de serrure côté porte.
Il s’agit de la partie mobile d’un bloc-porte. Celle qui s’ouvre et se ferme. Le vantail vient donc dans l’encadrement de la porte et repose sur des gonds.
On aurait pu encore citer « le cadre » tout simplement. En effet, l’huisserie d’une porte est affublée de bien des noms. Il s’agit de la partie du bloc-porte qui encadre le battant tout en étant scellée au mur.
L’âme est un bien joli nom qui désigne l’intérieur d’une porte. À titre d’exemple, c’est dans l’âme que réside donc les serrures à encastrer.
Généralement doté d’un pêne rond ou d’un fléau, le loquet permet d’apporter un point de fermeture à une porte. À titre d’exemple, le loquet est largement utilisé comme système de verrouillage dans les toilettes publiques. Mais pas que !
Là encore, le but est d’apporter un point de verrouillage supplémentaire. Généralement, un verrou de porte peut être à double entrée (action de la clé des deux côtés) ou à bouton (action de la clé à l’extérieur, action d’un bouton tournant à l’intérieur).
Ici, une bonne image vaut sans doute mieux qu’un long discours !
Nous espérons que ces quelques définitions vous permettent désormais de mieux comprendre le fonctionnement d’une serrure.
Si vous résidez dans la région d’Annecy, ou plus largement en Savoie ou en Haute-Savoie, n’hésitez pas à faire appel à nos services pour toute intervention en serrurerie et porte-blindée.